On pense souvent que les rêves prophétiques sont réservés justement aux prophètes, tels qu'on les connait dans l'histoire des Hébreux racontée dans la Bible. Cette conception est tout à fait insuffisante. Tout le monde et n'importe qui peut recevoir un rêve qui annonce l'avenir.
Je répète cette promesse de Dieu déjà mentionnée sur mon site, promesse que rapporte le prophète Joël, environ 400 ans avant J.-C. (Joël ch. 2, v. 28) :
« ... Je répandrai mon esprit sur toute chair;
Vos fils et vos filles prophétiseront,
Vos vieillards auront des songes,
Et vos jeunes gens des visions.
Même sur les serviteurs et sur les servantes,
Dans ces jours-là, je répandrai mon esprit. »
Ces paroles mettent clairement en évidence que Dieu communique son Esprit dans les rêves, les songes, les visions, les prophéties, qui sont pour tout le monde.
Dans l'Antiquité
Interprétation
On connait les rêves prophétiques de quelques hommes célèbres d'autrefois. Les témoignages sont très nombreux. Vous connaissez sans doute entre autres les deux rêves de Pharaon qui prévenaient d'une grande famine, le rêve de Jules César, qui lui montrait qu'il dominerait le monde. Socrate aussi a raconté son rêve qui lui annonçait sa mort, de même que la jeune et sainte Perpétue, qui grâce à son rêve sut qu'elle serait tuée dans l'arène. Voir sur mon blog.
Après l'Antiquité l'Église catholique romaine chassa les rêves de la vie quotidienne et on n'en parla plus guère.
Plus près de nous quelques rêves d'hommes célèbres ont été rapportés :
Revenons maintenant sur la première image du rêve :
Au XIXème siècle
Un rêve qui alarme contre une immense défaite
En 1808 Napoléon projette de signer une alliance avec la Russie contre l'Autriche. Il fait alors un cauchemar horrible, il gémit, il hurle, son valet affollé court le réveiller. Napoléon lui dit :
« Un ours m'ouvrait la poitrine et me dévorait le coeur. »
Vous avez compris que l'ours représente le tsar de toutes les Russies. Le rêve vient prévenir l'empereur contre son projet d'alliance avec la Russie : si Napoléon signe cette alliance, il va être anéanti par Alexandre. En effet le tsar a déjà décidé de trahir l'alliance prévue, avant même de la signer.
Napoléon raconte souvent ce cauchemar affreux, qui l'a choqué, mais il n'en comprend pas le gravissime avertissement.
Que se passe-t-il alors ?
Le tsar ménage les intérêts de l'Autriche. En représailles Napoléon se lance dans la campagne de Russie en 1812. Une immense défaite s'en suit où l'armée impériale est quasiment décimée. Et c'est le commencement de la fin.
Voilà donc l'intérêt de comprendre ses rêves. Les Généraux de l'Antiquité eux le savaient bien.
(Ce rêve est rapporté par Hélène Renard dans son livre Grands Rêves de l'Histoire)
Un rêve qui annonce une immense victoire
Voici aussi le rêve du chancelier Bismarck en 1863, quand les plus graves difficultés diplomatiques empoisonnaient les relations entre la Prusse et l'Autriche.
« Je rêvai, et je le racontai le lendemain matin à ma femme et à d’autres témoins, que je chevauchais sur un étroit sentier des Alpes.A droite l’abîme, à gauche les rochers ; le sentier devenait de plus en plus étroit, si bien que mon cheval refusait d’avancer et que le manque de place rendait impossible de revenir en arrière ou de mettre pied à terre ; alors je frappai la muraille du rocher de ma cravache que je tenais dans ma main gauche et j’appelai Dieu à mon aide ; la cravache s’allongea à l’infini, le mur du rocher s’écarta comme une coulisse et ouvrit un large chemin d’où on voyait des collines et des pays boisés comme en Bohême et des troupes prussiennes avec des drapeaux. »En rêve je me demandais comment je pourrais prévenir rapidement votre Majesté. »
Le chancelier à cheval se trouve dans un passage inextricable, qui décrit bien les difficultés diplomatiques avec l'Autriche.
Avec l'image : « Je frappai la muraille de ma cravache », le rêve montre clairement que l'homme d'état trouvera la solution de la crise en déclarant brutalement la guerre. Bismarck voit ensuite les troupes prussiennes vainqueures défiler en Bohême avec leurs drapeaux.
Trois ans après la Prusse est en effet victorieuse à la bataille de Sadowa en Bohême.
Vous pourrez trouver aussi sur mon blog l'étude détaillée de 4 rêves prophétiques de grands hommes : ici, là, là, et là.
Décidément, les rêves s'intéressent de très près à la guerre et à la paix.
Passons maintenant à notre époque au XXI ème siècle.
Des rêves prophétiques actuels
Les rêves inlassablement viennent annoncer, prévenir, alerter, et en ce moment comme auparavant. Je l'ai constaté, dernièrement, oh combien ! Et je vous en donne plusieurs témoignages dans ces pages.
Quand, il y a 26 ans, le rêve, prophétise à son propre sujet
En 1992 une de mes élèves nous raconte son rêve en atelier.
« Dans mon rêve, je faisais partie d’un groupe qui se rendait à une conférence sur la santé. Nous marchions à pied, j’étais à l’arrière et je traînais la jambe. Je me retrouve ensuite à la conférence.
Le sujet est : "Comment soigner les maladies de la société moderne et en particulier le sida".
J’écoute les interventions des différents conférenciers et tout d’un coup une voix s’élève et dit :
– Dans un avenir assez proche – et je sais, dans mon rêve, qu’il s’agit d’une période de vingt à trente ans –, dans un avenir assez proche, dit la voix, le rêve sera une très bonne thérapie pour soigner les maladies de la société moderne.
La voix prend une pause et ajoute :
– Il sera même une excellente thérapie.
Et là, la voix proclame avec force :
– Et il sera reconnu ! ». Voir sur mon blog.
Le rêve reçu en 1992 parle d'une période de 20 à 30 ans, ce qui mène aux années 2012, 2022. Nous y sommes.
Pourquoi donc, cher lecteur, êtes-vous venu sur mon site ? N'est-ce pas la preuve que, comme d'autres, vous manifestez pour les rêves un intérêt grandissant ?
Après avoir tenté toutes sortes de thérapies, bien des personnes se rendent compte que le rêve a toutes compétences pour conseiller, aider véritablement et guérir l'âme.
Le rêve est une très bonne thérapie, il est même l'excellent Thérapeute.
Encore quelques années...
... "Et il sera reconnu !"
© Christiane Riedel